Ce qu’il faut retenir : l’efficacité du Kerb Flo ou du Ielo dépend avant tout de la précision d’application. En couvert dense type colza-féverole, l’autoguidage devient vital pour supprimer les recouvrements invisibles à l’œil nu. Le résultat est immédiat : un désherbage propre et 5% d’économie de phytos. Optimise ton Desherbage colza avec notre kit RTK.
Est-ce que tu t’arraches aussi les cheveux pour maîtriser les vulpins et ray-grass résistants qui menacent ton rendement cet automne ? Ce guide pratique décortique la stratégie Kerb ielo colza pour t’aider à intervenir dans les conditions idéales et maximiser l’efficacité de ton désherbage d’hiver. Je te dévoile surtout comment nous avons réussi une application parfaite dans un couvert impénétrable grâce au guidage RTK, là où le pilotage à vue devient impossible.
- Kerb Flo : décortiquer le spécialiste anti-graminées
- Réussir son application Kerb Flo : le guide pratique
- Ielo : mode d’action et spectre
- Kerb vs Ielo : quand utiliser l’un ou l’autre ?
- Retour d’expérience terrain : notre application Kerb/Ielo sur colza associé féverole
- Le guidage RTK sans abonnement : notre solution utilisée sur la ferme
- Conseils finaux : Kerb, Ielo et stratégie colza 2025
- Ielo : l’atout choc contre les dicotylédones
- Kerb Flo ou Ielo : le tableau pour choisir la bonne stratégie
- Retour terrain : notre application sur colza-féverole, un vrai casse-tête
- Le guidage RTK : la solution pour pulvériser avec une précision d’orfèvre
- Stratégie 2025 : bien plus qu’une simple question de produits
Kerb Flo : décortiquer le spécialiste anti-graminées
Le mode d’action racinaire : comment la propyzamide fonctionne
Le Kerb Flo (propyzamide) est un herbicide strictement racinaire, inutile d’espérer une action par les feuilles. Le produit doit impérativement toucher le sol puis descendre avec l’humidité pour être capté par les racines des adventices. C’est une règle physique non négociable pour que la chimie opère.
Une fois dans la plante, la molécule bloque net la division cellulaire directement dans les racines. Concrètement, elle stoppe leur croissance souterraine et finit par les tuer lentement par asphyxie.
Votre colza s’en sort grâce à sa sélectivité de positionnement : sa racine pivotante est déjà ancrée profondément. Il pompe ses ressources sous la zone toxique de surface, restant ainsi hors de danger.
Les cibles principales : focus sur le ray-grass et le vulpin
Le Kerb Flo reste l’outil de référence absolue pour nettoyer les graminées d’automne qui envahissent les parcelles. Le ray-grass et le vulpin sont clairement ses cibles N°1 pour un désherbage d’hiver réussi.
C’est aussi une arme majeure pour la gestion des résistances dans vos rotations. Quand les graminées se moquent des inhibiteurs ALS ou ACCase, la propyzamide (Groupe K1) offre l’alternative chimique indispensable pour casser le cycle. Consultez ce point sur les phénomènes de résistance aux herbicides.
Il garde une efficacité correcte sur d’autres graminées comme les bromes ou les pâturins, même si ce n’est pas son cœur de cible prioritaire.
Les conditions gagnantes pour une efficacité maximale
Attention, le Kerb Flo est exigeant et ne pardonne pas l’approximation : son efficacité dépend entièrement des conditions d’application, ce n’est pas un produit “facile” à passer.
Voici les facteurs clés pour que ça marche :
- Température du sol : Visez impérativement moins de 10°C (à 10cm). Un sol trop chaud dégrade la molécule trop vite, réduisant son efficacité à néant.
- Hygrométrie : Un sol humide est indispensable. La pluie après traitement (15 mm) est un vrai plus pour faire descendre le produit vers les racines. Attention, sol détrempé = risque de ruissellement.
- Stade des adventices : Viser les graminées jeunes, du stade 1 feuille à début tallage. Plus elles sont développées, plus c’est difficile.
- Vitesse d’action : Ne pas s’attendre à un effet foudroyant. L’action est lente, sur plusieurs semaines, surtout par temps froid. La patience est de mise.
Réussir son application Kerb Flo : le guide pratique
Vous l’avez compris, sortir le pulvé au mauvais moment avec ce produit, c’est jeter de l’argent par les fenêtres. La fenêtre de tir est souvent étroite. On cherche le froid, mais pas le gel de surface qui ferait ruisseler le produit vers les fossés au premier dégel.
La volatilité est l’autre ennemi invisible. Pulvériser avec du vent, c’est perdre de la matière active avant même qu’elle ne touche le sol. Utilisez des buses anti-dérive, c’est la base, mais surtout, surveillez l’hygrométrie de l’air. Un air trop sec favorise l’évaporation instantanée. L’idéal ? Une application en fin de journée ou tôt le matin, sur un sol “ressuyé” mais frais.
Ielo : mode d’action et spectre
Si le Kerb Flo est le roi des graminées, le Ielo vient souvent en renfort pour élargir le spectre. Son rôle est de taper là où la propyzamide seule pourrait laisser passer des trous dans la raquette, notamment sur certaines dicotylédones difficiles.
La clé avec ce type de solution, c’est la complémentarité. On ne l’utilise pas pour faire doublon, mais pour sécuriser la parcelle face à une flore mixte. Attention toutefois, les conditions d’efficacité restent similaires : il faut de l’humidité pour que la chimie circule dans le sol. Sur un sol sec comme de la pierre, vous aurez beau mettre la dose, le résultat sera décevant.
Kerb vs Ielo : quand utiliser l’un ou l’autre ?
Pour faire simple et éviter les nœuds au cerveau au moment de remplir la cuve, voici comment je sépare les usages :
| Critère | Kerb Flo | Ielo (ou association) |
|---|---|---|
| Cible principale | Graminées pures (Ray-grass, Vulpin) | Flore mixte (Graminées + Dicotylédones) |
| Pression adventices | Forte pression graminées résistantes | Pression généralisée et diversifiée |
| Coût/Stratégie | Spécifique “nettoyage hivernal” | Spectre large pour “tout fermer” |
Retour d’expérience terrain : notre application Kerb/Ielo sur colza associé féverole
Je vais vous raconter ce qui s’est passé chez moi l’hiver dernier. On est en ACS (Agriculture de Conservation des Sols), sur un colza associé à de la féverole. C’est magnifique agronomiquement, mais pour traiter, c’est un cauchemar visuel.
La féverole et le colza avaient tellement poussé que le sol était invisible. Les traces de traitement ? Disparues. Le couvert avait tout refermé. Sans repères visuels, avancer dans la parcelle revenait à conduire les yeux bandés. C’est là qu’on réalise que la technologie n’est pas un gadget, mais un outil de survie pour le chauffeur.
Pourquoi le guidage RTK est indispensable dans ce cas
Sans RTK, j’aurais fait n’importe quoi. Avec un produit racinaire comme le Kerb, le recouvrement est interdit : si vous doublez la dose, vous risquez de “taper” le colza (phytotoxicité) et de gaspiller du produit cher. À l’inverse, si vous laissez un trou (manque), le ray-grass va s’y installer et grainer pour l’année suivante.
Le guidage m’a permis de rouler à la bonne vitesse, sans me soucier de ma trajectoire, en faisant confiance à la barre de guidage au centimètre près. C’est un confort mental énorme, mais surtout une économie directe de phyto. On ne traite que ce qu’il faut, ni plus, ni moins.
Le guidage RTK sans abonnement : notre solution utilisée sur la ferme
Beaucoup d’agriculteurs hésitent encore à cause du prix des abonnements de correction (souvent 500 à 800€/an). C’est pour ça que je me suis tourné vers la solution que je propose aujourd’hui : du matériel eSurvey robuste couplé au réseau Centipède.
Centipède, c’est un réseau communautaire qui fournit un signal de correction RTK gratuit et ouvert. Concrètement, vous achetez votre kit (volant électrique, tablette, antenne), vous le connectez, et c’est fini. Pas de facture récurrente. Sur ma ferme, ça marche nickel, même dans les pentes ou sous les arbres. L’installation est simple, ça se fait en une matinée, et ça change la vie pour les semis comme pour la pulvérisation.
Conseils finaux : Kerb, Ielo et stratégie colza 2025
Pour 2025, ne laissez pas les graminées gagner du terrain. Le couple Kerb/Ielo est performant, mais seulement si vous respectez la biologie : sol froid, humidité, et application précise. Ne jouez pas aux apprentis chimistes avec les doses, référez-vous toujours à votre conseiller phyto local pour le dosage homologué chez vous.
Et si vous en avez marre de stresser dans les dévers ou de chercher vos traces dans les couverts, passez au RTK. L’investissement est vite rentabilisé rien qu’avec les économies d’intrants.
Ielo : l’atout choc contre les dicotylédones
Après avoir réglé le cas des graminées avec le Kerb, il faut s’attaquer à l’autre gros morceau : les dicots. C’est là que Ielo rentre en scène pour compléter le travail.
Comprendre son double mode d’action
Ielo n’est pas un simple herbicide, c’est une association stratégique de deux matières actives : la propyzamide (la base solide du Kerb) et l’aminopyralide. Ce mélange est pensé pour taper large dès le départ.
La propyzamide assure le verrouillage du sol contre les graminées, comme on le connaît. L’aminopyralide (du Groupe O), elle, attaque les dicotylédones par deux fronts : une action foliaire immédiate et une persistance racinaire. Ça ne pardonne pas.
On a donc une double porte d’entrée, racinaire et foliaire, pour un spectre bien plus large qu’un produit solo. C’est cette synergie qui nettoie la parcelle.
Le spectre d’efficacité : quelles dicotylédones sont visées ?
Si vos parcelles sont sales et que les dicots posent problème en plus du vulpin, c’est clairement la solution pour remettre les compteurs à zéro.
L’aminopyralide cible spécifiquement les adventices qui nous donnent du fil à retordre. Voici ce qui tombe le plus souvent dans nos plaines :
- Géraniums (disséqué, à feuilles rondes) : Souvent un vrai casse-tête, Ielo est très performant dessus.
- Bleuet : Très bonne efficacité constatée sur le terrain.
- Coquelicot : Ça tape fort, y compris sur les populations résistantes aux ALS qui nous envahissent.
- Matricaires : Bonne efficacité globale.
- Chardon-marie : Action intéressante, surtout en application précoce.

Les points de vigilance et limites d’utilisation
Attention, ce produit demande de la rigueur réglementaire. L’aminopyralide ne doit pas être appliquée plus de deux années consécutives maximum dans votre rotation pour éviter les résidus. Respectez aussi impérativement une zone non traitée (ZNT) de 5 mètres près des points d’eau.
Pour ne pas faire d’erreur, prenez le réflexe de consulter la fiche ephy de l’ANSES avant de remplir la cuve. Notez aussi qu’il y a un délai de rentrée de 48h après le passage.
Côté agronomique, ne rêvez pas : comme pour le Kerb, l’efficacité dépendra des conditions météo (froid et humidité). L’action sur des dicotylédones trop développées sera décevante. Si l’adventice fait la taille d’une salade, c’est déjà trop tard.
Kerb Flo ou Ielo : le tableau pour choisir la bonne stratégie
Les fiches techniques, c’est bien beau, mais sur le terrain, on tranche comment ? La vraie question n’est pas de savoir lequel est le meilleur dans l’absolu, mais lequel sauvera ta récolte sans exploser ton budget phyto.
Duel ou duo ? Un choix dicté par votre flore adventice
Choisir entre ces deux solutions ne relève pas du hasard, mais d’une analyse de parcelle rigoureuse. Regarde tes tours de plaine : quelle est la mauvaise herbe qui domine vraiment tes terres cette année ?
Si tu te bats uniquement contre une pression graminées comme le ray-grass ou le vulpin, le Kerb Flo suffit amplement et préserve ta marge. C’est la solution chirurgicale pour taper fort sur une cible unique sans gaspiller de ressources.
En revanche, si ta parcelle est une jungle mixte avec des dicotylédones coriaces en plus des graminées, Ielo s’impose comme la solution “tout-en-un” logique. Il nettoie large en un seul passage, t’évitant des rattrapages coûteux au printemps.
Le tableau comparatif pour y voir clair
Pas besoin de longs discours quand on peut avoir une synthèse visuelle pour décider vite et bien. Voici un récapitulatif brut pour repérer les forces et les limites de chaque bidon en un coup d’œil.
| Critère | Kerb Flo | Ielo |
|---|---|---|
| Matière(s) active(s) | Propyzamide | Propyzamide + Aminopyralide |
| Cible principale | Graminées (Ray-grass, Vulpin) | Graminées + Dicotylédones (Géraniums, Bleuet, Coquelicot) |
| Mode d’action | Racinaire pur | Racinaire et foliaire |
| Scénario d’usage | Pression graminées dominante | Flore mixte (graminées + dicots) |
| Point fort | Spécialiste anti-résistance graminées | Spectre très large en une seule application |
| Contrainte majeure | Dépendant de l’humidité du sol | Contraintes réglementaires de l’aminopyralide (rotation) |
Retour terrain : notre application sur colza-féverole, un vrai casse-tête

La théorie, c’est bien. Mais sur le terrain, les choses se compliquent vite. Laissez-moi vous raconter notre chantier de cet automne, qui illustre parfaitement un nouveau défi.
Le contexte : un colza associé en agriculture de conservation
Nous sommes ici sur une parcelle de colza semé en direct (ACS), marié à de la féverole. L’objectif est simple : la légumineuse bosse pour nous en fixant l’azote et en concurrençant les adventices qui voudraient s’installer trop tôt. C’est une pratique qui gagne du terrain chez nous.
Pourtant, cette belle agronomie complique la donne pour le chauffeur. Comme je l’évoquais dans notre expérience en semis de précision du colza associé, gérer deux plantes en même temps transforme le désherbage d’automne en exercice d’équilibriste.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une étude de l’INRAE montre une réduction moyenne de 38% de la biomasse d’adventices grâce à cette association. C’est un sacré coup de pouce, mais soyons honnêtes : ça ne suffit pas toujours à garder la parcelle propre.
Le défi : un couvert dense qui efface toutes les traces de passage
En novembre, au moment de l’application, la situation change radicalement. Le colza est costaud et la féverole a formé un tapis dense, créant un couvert végétal qui monte facile à 60, voire 80 cm de hauteur.
Le problème concret vous saute aux yeux : une fois le pulvérisateur passé, le couvert se referme instantanément derrière la rampe. C’est radical, il est absolument impossible de voir où l’on est passé la seconde d’avant.
Oubliez les jalons ou le traceur à mousse, c’est de l’histoire ancienne dans cette jungle. Même le guidage GPS basique ne suffit plus, car on n’a aucun repère visuel au sol pour corriger une dérive.
Pourquoi le guidage classique est une impasse ici
Le risque principal, c’est le recouvrement (double dose) ou les manques (trous dans la protection). Les deux scénarios sont catastrophiques pour le portefeuille et la culture.
Une double dose de propyzamide peut devenir phytotoxique pour le colza, même s’il est tolérant. À l’inverse, louper une bande, c’est offrir une autoroute au ray-grass pour tout l’hiver. Le pari est franchement trop risqué.
“Sans repère visuel, on navigue à l’aveugle. C’est la garantie de faire un travail médiocre, soit en gaspillant du produit, soit en laissant des zones infestées.”
Le guidage RTK : la solution pour pulvériser avec une précision d’orfèvre
Face à ce mur, il n’y a qu’une seule issue pour garantir un travail propre : la précision centimétrique. C’est là que le guidage RTK change complètement la donne.
Le principe : un recouvrement parfait, sans manques ni surdoses
Le guidage RTK est une technologie de positionnement par satellite qui offre une précision chirurgicale de 2 à 3 centimètres. C’est le jour et la nuit comparé à un GPS EGNOS classique qui flotte souvent.
Dans notre situation, les avantages concrets transforment le chantier :
- Recouvrement parfait : Le tracteur suit sa ligne au centimètre près, passage après passage. Fini les doubles doses et les trous.
- Précision sous le couvert : Peu importe que le couvert fasse 80 cm, le système sait exactement où il est. La visibilité du chauffeur devient secondaire.
- Pilotage des vitesses : Le système gère la vitesse pour maintenir une dose/ha constante, même dans les ralentissements en bout de champ.
- Coupure de tronçons automatique : Le pulvérisateur coupe les tronçons au millimètre pour éviter les surdosages dans les pointes et les fourrières.
L’impact économique direct : moins de produit, plus de marge
Parlons argent. Éviter les chevauchements, c’est arrêter de jeter du produit par les fenêtres. Sur des parcelles biscornues, on parle facilement de 5% d’économie de produit, voire plus selon la complexité du parcellaire.
Ce n’est pas moi qui le dis, mais les chercheurs. Une étude documente une réduction de 0,3 à 5% des phytos rien qu’en évitant les chevauchements. C’est mathématique.
Cette économie paie une partie de l’équipement assez rapidement. Le calcul de rentabilité se fait tout seul.

Notre setup RTK : la précision centimétrique sans se ruiner
Le frein historique du RTK reste le coût de l’abonnement, qui tourne souvent autour de 1000€ par an. C’est une charge récurrente qui bloque beaucoup d’exploitations.
Sur la ferme, on utilise un système de positionnement RTK Précision qui s’appuie sur le réseau Centipède. L’avantage majeur est qu’il n’y a pas d’abonnement annuel à payer.
Ce système est indépendant des pannes qui touchent parfois les signaux payants comme EGNOS ou RTX. Regardez sa stabilité face aux pannes GPS classiques pour comprendre la fiabilité du truc.
L’installation du kit est simple et peut se faire soi-même sans technicien. C’est une vraie démocratisation de la haute précision.
Stratégie 2025 : bien plus qu’une simple question de produits
Alors, que retenir de tout ça pour préparer la campagne 2025 ? Le désherbage du colza n’est plus un simple choix de bidon.
Assembler les pièces : agronomie, chimie et technologie
On ne gère plus le désherbage comme avant. La réussite repose désormais sur un trépied solide : une bonne agronomie avec semis direct et couverts, une chimie raisonnée utilisant Kerb et Ielo au moment clé, et surtout une technologie de précision via le RTK.
C’est un tout indissociable. Le guidage RTK permet de valoriser pleinement tes couverts associés, et ces derniers étouffent les adventices, réduisant ainsi ta dépendance aux produits phytos.
Voilà le cercle vertueux qu’on cherche tous. Investir dans cette technologie ne fait pas que guider le tracteur, ça optimise tes pratiques agronomiques et sécurise l’efficacité réelle de ta chimie.
Desherbage colza avec notre kit RTK.
Pour réussir ton désherbage colza, la chimie ne suffit plus : la précision est la clé. Avec nos kits autoguidage eSurvey sans abonnement, tu gagnes en confort et économises tes produits, même dans les couverts denses. Rendez-vous sur rtk-precision.fr pour t’équiper et optimiser tes chantiers dès maintenant.
FAQ
Quand est-ce que je dois appliquer le Kerb Flo ?
Le top départ, c’est quand le sol a bien refroidi. Vise une température du sol inférieure à 10°C, ce qui nous amène généralement courant novembre, voire début décembre selon ta région. Si tu le passes trop tôt quand le sol est encore chaud, la propyzamide se dégrade trop vite et tu perds en persistance d’action pour la fin de l’hiver.
Quelles sont les meilleures conditions météo pour pulvériser ?
Pour que le produit fonctionne, l’humidité est non négociable. Comme c’est un racinaire, il doit descendre dans le sol, donc l’idéal est de traiter sur un sol frais et humide, ou juste avant une petite pluie (5 à 10 mm). Par contre, évite les sols totalement saturés ou les grosses pluies annoncées juste après, pour éviter le lessivage.
Est-ce que je peux passer mon désherbant dès octobre ?
C’est souvent un peu juste. Même si c’est tentant pour avancer le boulot, octobre est souvent trop chaud pour le Kerb ou le Ielo. Sauf si on a un automne polaire, je te conseille d’attendre début novembre. La patience paie : en attendant les bonnes conditions, tu garantis une meilleure efficacité sur tes graminées.
Quel programme de désherbage privilégier pour le colza ?
Ça dépend vraiment de ta flore. Si tu es envahi de graminées (ray-grass, vulpin), le Kerb Flo reste la référence économique et efficace. Si tu as un mélange avec des dicots coriaces (géraniums, coquelicots), le Ielo est plus adapté grâce à son double mode d’action. Dans tous les cas, n’oublie pas que l’application doit être chirurgicale : avec un guidage RTK, tu évites les surdoses qui peuvent marquer le colza.




